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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 10:20

Je n'écris pas beaucoup en ce moment, mais j'aimerais vous partager particulièrement l'expérience qui vient de se produire ce matin.

 

Le matin du mercredi 10 novembre 2010:

 

Je suis dans un rêve, je dois rattraper un train mais le scénario est très confus (inutile de donner des détails). Quand je me rends compte que je peux voler, je deviens lucide. Je me centre alors mentalement en observant mes pensées, puis je lâche prise.

 

L'image du rêve disparaît instantanément, laissant place à un noir total et une sensation d'un corps solide. Comme d'habitude, je ne me laisse pas avoir le réalisme des sensations et me relève. Je lâche prise à nouveau pour dissoudre complètement la conscience onirique et commence à faire des affirmations pour atteindre mon objectif: aller dans l'espace !

 

Tandis que je fais des affirmations, des douleurs commencent à s'afficher. Ayant appris à envoyer de "l'amour" ici-bas à tout ce qui est négatif, je m'applique alors à le faire maintenant et les douleurs s'effacent peu à peu. Des sensations de vitesse apparaissent, j'ai l'impression d'être dans un grand 8, c'est très puissant. Un coup à droite, un coup à gauche, puis une envolée vers le haut comme une fusée, puis une descente en mode accéléré etc. c'est assez trippant !

 

Puis au bout d'un moment... waooww... L'immensité se tient enfin devant moi, flottant dans l'espace. Mais c'était pas un paysage cosmique comme on peut en voir habituellement dans des images, là il y avait des "nébuleuses" avec un transparent rouge bien réparties dans l'espace. Il y a des objets que je n'arrive pas à distinguer,c'était à peu prés comme des trous noirs, mais en blanc, comme dans la photo: http://www.actualites-news-environnement.com/images/ouragan-ike.jpg . Bien sûr, des étoîles uniformément réparties dans l'espace. J'essaye de voir la Terre derrière moi, mais elle n'y est pas. Alors là je suis perdu. Non seulement je m'attendais à me retrouver au dessus de la Terre, mais en plus, je ne reconnais pas vraiment l'espace où je suis (lol comme si je pouvais reconnaitre). Je peux être nulle part, je ne sais pas où aller. La peur de l'inconnu me gagne... Je décide de retourner dans mon corps.

 

Via une très forte sensation d'aspiration, je perds conscience sous la puissance du retour. Je me réveille, mais je me rends compte rapidement que ce n'est pas encore terminé ! Je suis dans un faux-réveil, ou plutôt peut-être encore en projection astrale. Mais je sens que la conscience onirique m'envahit peu à peu... Je vais dans le salon. Ma mère et 2 inconnus sont assis sur le canapé. Bien sûr, je me dis que je rêve car en réalité ce n'est pas possible. Mais quand j'observe leur visage, j'ai été impressionné par la réalité de leur présence. Ma mère est très différente de la réalité physique, même son visage ! Lorsque j'entame une conversation avec eux, je regarde si je peux traverser la fenêtre à côté, en vain. Je leur demande qu'est ce qu'ils foutent là ? Ils me regardent l'air hagard, alors je leur demande de quelles dimensions ils viennent, est ce qu'ils sont le fruit de mon imagination ? C'est étrange, quand ils parlent, ce n'est pas vraiment par la parole qu'ils s'expriment. Je reçois comme des messages par télépathie. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'ils disent, ça me semble flou. Mon père arrive et passe l'aspirateur. AAH je me sens aspiré dans l'aspirateur. Ma mère dit que c'est tout à fait normal, parce que les fantômes sont aspirés par les aspirateurs. mdr... Et moi j'y crois, la conscience onirique a véritablement pris le pas. Bon, pour la suite c'est flou, de toutes façon ce n'est qu'un rêve, en gros je cherche à me sortir de l'aspirateur tout en étant à l'extérieur de l'aspirateu. Bref, je me réveille au bout d'un moment.

 

Envoyer de l'amour quand des douleurs apparaissent semble constituer le meilleur moyen pour faire disparaître toute expérience désagréable ou pour rendre une expérience plus complète: douleur énergétique, mauvaise rencontre astrale, conscience non complète etc. Piste à suivre. Sinon, je ne pense pas que mon expérience dans l'espace soit onirique, même si ça peut paraître dingue. En comparaison à d'autres rêves où je voyageais dans un cosmos vide de beauté et de créations réaliste, celle-ci est plus que tout réelle ! Les sensations de vitesse qui ont précédé l'expérience indiquent aussi qu'il y a eu véritablement des déplacements (involontaires). Pour la seconde partie qui ne peut être qu'un rêve, j'ajouterais que le subconscient peut bénéficier de l'énergie que la conscience véhicule en projection astrale pour rendre encore plus réaliste ses rêves.

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 13:17

Lorsqu'on est libre de l'égo, qu'on s'en est affranchi, on devient conscient de quelque chose de tellement vaste et profond qu'on a du mal à le définir. C'est l'Univers, la Vie, la Conscience universelle, le Grand Tout, Dieu si ça vous parle plus.

 

Une fois qu'on a dépassé l'égo, on ne peut que devenir le canal de la Vie. Notre conscience individuelle s'identifie à la Vie, à la grande Conscience universelle. On est la Vie qui s'exprime et qui s'expérimente elle-même. Quand on dépasse l'égo, c'est la Vie qui devient conscient d'elle-même. On lui doit tellement de choses, on ne peut qu'exprimer de la Gratitude et de l'Amour pour nous avoir donné naissance, de participer au Grand Tout. Et on ne souhaite que la servir ! Nos corps ne sont que des outils par lesquels elle s'expérimente, il n'y a pas de petit "moi", il y a juste le grand "Je" qui englobe tout. Nous sommes tous des fils de Dieu, des réceptacles de la Lumière. La Vie est notre essence ultime, c'est d'elle où on vient.

 

Et elle est partout, aussi bien en nous qu'à l'extérieur de nous. En chaque être vivant, en chaque chose, en Tout ! L'amour inconditionnel vient de là, chaque personne que vous rencontrez est porteur de la Vie. Quand un chien vient vous voir, c'est la Vie qui vient vous voir. Quand quelqu'un vous aide, c'est la Vie qui vous aide.

 

Face à cette immensité incommensurable, l'égo est si ridicule, si limité. Une personne qui exprime l'égo est la Vie qui s'est perdue et qui tarde à se réaliser, mais c'est la Vie quand même. C'est pour ça que Jésus disait d'aimer son prochain. C'est comme cela qu'on retrouve l'Unité en toute chose ! Et on éprouve de la Joie, de la Compassion, de l'Amour, de l'Innocence, de la Dévotion etc. tous les hauts sentiments que tant de mystiques ont revendiqué depuis la nuit des temps ! En réalisant cela, nous changeons radicalement, l'égo ne peut plus faire long feu, il ne peut que se prosterner devant la Volonté de la Vie !

 

Ca peut paraitre trop new âgeux ou bisounours ou encore sectaire ce que je viens de dire, mais c'est pourtant la vérité ultime ! C'est la véritable Réalisation ! Il n'y a aucun dogme, tout s'expérimente et se vit, avec le coeur ! Il y a clairement une différence entre comprendre avec l'intellect la vérité et la vivre ! Jésus ne disait pas aussi: "Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira." ? Tout est dans l'instant présent ! ;)

 


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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 11:45

Dans la spiritualité moderne, on lit souvent qu'un petit moi nommé l'égo nous entraîne dans ses folies à chaque instant, du fait que nous ne sommes pas vraiment conscient de nous-mêmes et que nous sommes absorbés constamment par le flot incessant de nos pensées dans notre vie quotidienne.

 

Eh bien, c'est on ne peut plus vrai. On s'y échappe rarement par accident, à moins qu'on veuille en définitive s'éveiller des bavardages futiles du mental. La conscience s'identifie au mental, elle croit être le mental: le fameux "je pense donc je suis" illustre parfaitement cette illusion. L'égo se nourrit des choses extérieures, et crée des dépendances. Que ce soit de l'affection, de l'argent, du sexe, de la drogue, des mélodrames, l'archange Michael (pour ne pas citer des new âgeux fanatiques) etc. Peu importe, ça peut être tout et n'importe quoi, tant que c'est quelque chose sur quoi il peut s'accrocher. Il se sent à peine satisfait quand il réussit à obtenir ce qu'il veut, mais quand il n'obtient pas ce qu'il veut, c'est ce qu'on appelle la souffrance. Bien sûr, il n'y a rien de mal à apprécier les plaisirs et les bonheurs de la vie, mais en dépendre, c'est différent.

 

L'égo agit avec le mental: soit il renie le moment présent en utilisant le temps psychologique, c'est-à-dire s'accrocher au passé ou au futur, soit il l'utilise pour arriver à ses fins (sans pour autant le reconnaître). A travers le mental, il crée aussi la séparation, il juge, étiquette ce qu'on perçoit, il n'apprécie pas certaines choses parce qu'elles ne correspondent pas à son monde qu'il s'est construit pour survivre. On en arrive alors à la haine, à la violence etc.

 

Bref, je ne vous apprends pas grand chose, sur internet vous pourrez lire des articles où c'est mieux expliqué sur le sujet.

 

L'égo va de pair avec la souffrance, il n'y a jamais un égo qui ne souffre pas. L'inconscience va de pair avec la souffrance et la souffrance, personne n'aime ça. Quand on souffre, on veut à tout prix s'en sortir, et c'est compréhensible.

 

En fait, la souffrance est là pour nous réveiller. Elle nous dit: "'réveille-toi, tu vois bien qu'il y a quelque chose en toi qui ne va pas ! Il faut que tu changes !". C'est un signal d'alarme ! Et il faut l'écouter, s'ouvrir à elle. En prendre conscience et lâcher-prise sur elle. Il ne faut pas la craindre, elle est là pour nous aider. Vous imaginez si la souffrance n'existait pas ? Que tout le monde soit plongé dans la folie sans s'en soucier ? Ce serait pire !

 

Il ne faut pas non plus lutter contre l'égo, ce serait souffrir encore (en fait ce ne serait que l'égo qui lutte contre lui-même). Il faut l'accepter, et le laisser couler tout simplement. Il n'y a pas de recettes miracles, observez-le et il perdra déjà de l'énergie. L'égo a absolument besoin que la conscience s'identifie à lui sinon il n'a plus d'énergie pour survivre.

 

Quand je dis égo, je remets pas totalement la personnalité en question. Il ne s'agit pas de supprimer sa personnalité, loin de là. Quand on travaille sur soi-même, la personnalité se sublime à tous les niveaux. Sinon, si la personnalité devient vide, on doit s'y prendre de la mauvaise manière, c'est sûr.

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 12:56

Il est temps de faire une mise au point de mon avancée au niveau des rêves lucides, des projections astrales, de mon évolution, du processus d'éveil etc.

 

Maintenant, la conscience du coeur est bien ancrée dans mon être. Disons qu'avec le coeur, je peux voir l'illusion du mental, des apparences. Il me permet de voir au-delà des choses. C'est mon guide, ma voix de la sagesse. Il sait quoi faire dans chaque situation, comment agir. Il me donne une énorme confiance en moi constamment, une stabilité mentale profonde, une force intérieure très puissante. Avec lui, tout en moi, tout en mon mental s'unit pour enfin être en paix avec moi-même. Il me fait pardonner mes erreurs, mes défauts, et bien sûr ceux des autres. Il brise la carapace de l'égo, c'est incroyable. Il me fait voir l'unité dans le mental. Je ne sais pas comment expliquer ça... C'est un déclic que j'ai saisi naturellement. Le coeur aménage de l'espace à l'intérieur de moi. Le lâcher prise avec lui est abondant ! J'accueille chaque situation dans le présent. Il me fait respecter mon prochain, il me le fait aimer. L'amour inconditionnel... Inconditionnel c'est pas pour rien: l'amour au-delà des conditions, donc des apparences. Un sentiment qui transcende la forme donc. A terme, il me rend joyeux, en paix. Le coeur cultive des choses permanentes, inchangeantes, illimitées alors que l'égo cultive des choses impermanentes, changeantes et limitées. La liberté infinie n'est qu'à un pas !

 

Je voudrais être clair, quand je parle du coeur, ce n'est pas du tout une expression, comme si je disais "Oh mon coeur est en 1000 morceaux". En fait, c'est à prendre au sens propre. Quand je vois l'illusion du mental par exemple, c'est le coeur qui s'active. Je sens comme une boule chaude au niveau du coeur. C'est une sensation subtile, énergétique. Bon peut-être qu'il s'agir pas du coeur physique, mais un coeur subtil (bien que c'est relié). Il y a réellement un coeur "spirituel" dans chacun de notre être. Le coeur s'est activé tout naturellement chez moi, alors que j'avais atteint un certain stade de décentrage du mental (il faut arranger, unir correctement les énergies en soi à travers un travail sur soi avant que le coeur se mette en marche).

 

Donc j'ai réglé pas mal de blocages depuis le temps... Il m'en reste (eh oui sinon ce ne serait plus drôle). Donc je sais quoi faire pour avancer, je n'ai plus qu'à continuer à vivre les changements qui n'ont fait que commencer.

 

Sinon au niveau de la kundalini, je pense qu'elle montre très lentement mais surement. Des diverses manifestations du 3eme oeil (pressions, vibrations au niveau des sourcils) m'indiquent que ça travaille là dedans. Sinon des sensations de chaleur par ci par là, des états bizarres. Des fois, j'ai l'impression d'avoir la grippe (alors que je n'ai pas de fièvres), je ressens comme un mal-être, un malaise. Et ça disparaît aussi soudainement que ça s'est apparu, comme si il y avait un interrupteur magique. Apparement, ça travaille au niveau cellulaire aussi. Des grandes souffrances ont refait surface pendant quelque temps, j'imagine que ça fait partie du processus (faut juste lâcher prise quand ça arrive). Et peu importe kundalini ou pas, de toutes façon je fais confiance à moi-même, à mon être, à ma propre évolution.

 

La plus grosse avancée est sans doute au niveau des rêves lucides et des projections astrales. En effet, (sans vantardise), des rêves lucides, j'en fais maintenant presque tous les matins. Donc du coup, je fais aussi des sorties hors du corps tous les matins aussi. Cette fréquence soudaine d'expériences m'a impressionné, espérons que ça ne s'arrêtera pas. Cela s'explique par le fait que vu que j'ai réussi à atteindre un certain degré de maîtrise de soi et à avoir du recul constamment (sans pour autant être un légume) au quotidien, cela se répercute dans les rêves. J'ai tendance à prendre du recul naturellement en rêve, ce qui facilite largement l'entrée en lucidité ! En effet, en se posant, en restant fort et confiant dans toutes les situations possibles (eh oui dans les rêves on est quand même confronté face à n'importe quoi), la chance de se rendre compte qu'on rêve est élevée. Même si je ne veux pas vraiment faire des rêves lucides un soir, je sais que je vais faire inévitablement des rêves où je serais calme et posé et donc susceptible d'être lucide.

 

Bref, dans les rêves lucides, comme d'hab' je lâche prise et j'entre dans le néant avec la sensation d'un corps solide. A partir de là, soit je me ballade dans mon appart' comme un fantôme, soit je vais dehors et je prends mon envol vers l'espace mais je perds conscience, soit la conscience onirique détruit l'expérience, soit j'ai des sensations étranges et désagréables qui me font réveillé.. Je manque encore de maîtrise, il y a tellement de choses imprévues qui font surface dans ce genre de trucs !

 

Donc voilà globalement j'avance plutôt bien, je suis content et j'espère que vous avancez aussi ! Sachez juste de prendre le temps de bien saisir les étapes. ;)

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 13:19

Bien que je ne relate pas vraiment mes rêves lucides et projections astrales du moment, j'aimerais partager avec vous cette expérience.

 

 

Le matin du dimanche 5 septembre 2010 :

 

Je deviens lucide spontanément alors que je quitte l’appartement de mes grands parents. Ma famille m’attends dans le hall de l’immeuble, donc je descends les escaliers mais je commence à observer les pensées afin de bien me stabiliser. Une fois que c’est fait, je lâche prise sur le rêve et le laisse s’évanouir.

 

Je me retrouve dans le noir avec la sensation d'un corps physique. Je ne me laisse pas tenter par le piège de me croire réveillé physiquement et commence à me mouvoir. Je n’y arrive pas, je suis comme paralysé mais j’obtiens peu à peu la vision. Je flotte au milieu de ma chambre, dans la pénombre. Je suis comme en apesanteur sans toutefois arriver à me déplacer, mais je savoure quand même le sentiment d’être conscient hors de mon corps.  Je parviens à bouger enfin et tente vainement de traverser la fenêtre, je suis encore bloqué…

 

Je subis alors le phénomène du « shift » , je pénètre dans une toute autre réalité : je me retrouve en plein océan, avec le ciel bleu et aucune terre à l’horizon.  Je marche sur l’eau, des mouettes planent autour de moi. Un en particulier tente de saisir mon attention et s'approche de moi. Je tente de lui dire de se poser sur mon épaule, en vain. J’essaye de comprendre ce qui s’est passé : suis-je dans une réalité objective ou mon subconscient a crée de toute pièce ce que je vois ? Je lâche prise à nouveau mais reprends finalement l’activité onirique normale.

 

 

Donc bilan: j'aurais du faire une investigation dans la réalité avec l'océan... Le phénomène du "shift" peut intervenir lorsqu'on passe entièrement à travers quelque chose de grand(une porte, une fenêtre, un mur etc.) et on pénètre dans une réalité (qu'elle soit objective ou subjective, peu importe) toute autre que celle où on devrait continuer la projection normalement (par exemple pour moi je devrais me retrouver au dessus de mon jardin après la fenêtre, et non pas dans un océan !).

 

Au début, j'étais bien hors de mon corps. Je le sais parce que non seulement la conscience était claire et limpide, mais si c'était mon imagination qui me jouait des tours, il y aurait des couleurs, et non du noir ! Je rêve très rarement en noir et blanc... Ensuite, après la disparition du rêve lucide par le biais du lâcher prise, j'ai eu le sentiment de me réveiller, mais pas dans le physique, ce qui est très caractéristique d'une sortie hors du corps. Seulement, après avoir tenté de traverser la fenêtre, je me retrouve soudainement en plein océan, seul, en mode Jésus marchant sur l'eau... Donc ça se complique. Ce qui m'intéresse c'est pourquoi un océan ?

 

Si c'est mon subconscient qui a crée cette réalité, il aurait du faire plus simple: créer de toute pièce la réalité où je suis censé me retrouver après la traversée de la fenêtre, donc créer la suite de la projection comme il se doit pour que je sois trompé facilement, mais sérieusement un océan ?

 

De plus, normalement et théoriquement parlant, quand on rejoint une autre réalité à partir d'une réalité quelconque, il y a des sensations de vitesses qui indiquent qu'on se déplace d'une manière ou d'une autre pour la rejoindre: sensation de tourbillon, aspiration vers une direction, impression de foncer comme une missile etc. Or là, je passe à travers une fenêtre et pouf je marche en plein milieu d'un océan...

 

Donc la partie où je marche sur l'eau est certainement une projection intérieure, vu qu'il n'y a aucun lien. J'étais dans le plan mental je pense, mais ça ne veut pas dire que ça ne signifie rien: au contraire, il y a un sens particulier. Peut-être l'expression de la liberté infinie avec l'océan, les mouettes (qui ressemblaient plutôt à des colombes) représenteraient cette partie de ma conscience, cette énergie du coeur qui m'aide à exprimer cette liberté infinie.

 

En fait, cette représentation me fait particulièrement penser au symbolisme de la colombe dans la tradition chrétienne, sans compter le fait que je marchais sur l'eau. La colombe représente l'amour dans la religion, ce même moteur qui m'aide à avoir cette liberté intérieure au quotidien (je ne suis pas chrétien, loin de là). La marche sur l'eau représente certainement l'harmonie avec l'univers, les éléments etc. En tout cas, c'est signe que j'avance à tous les niveaux au quotidien, je suis content.

 

Après ce n'est qu'une interprétation, mais pourquoi pas ! Concernant le phénomène du shift, il faut faire attention de rester concentré lorsqu'on passe à travers complétement d'un mur, d'une porte, sinon ça désoriente le subconscient apparemment. Mais ce n'est pas évident, ça demande une maîtrise de mental.

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 13:25

Dans l’article sur la transe, on a vu que pour se relaxer, pour laisser endormir son corps tout en restant éveillé, il faut maintenir sa conscience sous une focalisation douce et se laisser entraîner par la torpeur et le sommeil.

Dans l’article sur la méditation (pratique), on a vu que pour méditer, la base consiste à observer ses pensées, puis

relâcher sa conscience (pour faire le vide mental).

 

Ces 2 techniques sont fortement reliés, voire identiques : on observe ses pensées, et on laisse la conscience se reposer. D’une part, parce qu’il faut bien lâcher prise pour s’enfoncer dans le sommeil (et endormir son corps), d’autre part parce qu’il faut être sans tension pour être en vide mental.

 

En d’autres termes, la base ultime de la méditation et de la transe consiste réellement à ne rien faire. Mais ne rien faire ne signifie certainement pas se laisser absorbé par les pensées, rêvasser etc. Non, car ce serait faire quelque chose : la pensée est mouvement, donc si la conscience s’identifie à la pensée, elle devient mouvement. Ne rien faire, signifie véritablement laisser sa conscience en vacances, c'est-à-dire avoir une conscience tout à fait immobile, intouchable. C’est l’état naturel de la conscience, il n’y a véritablement aucun effort à faire. Juste ne rien faire, inutile d’essayer de faire quoi que ce soit. Etre tout simplement. Juste observer les pensées, pour qu’elles n’emmènent pas la conscience, mais ça encore ce n’est pas vraiment un effort. Pénétrer dans la vacuité est très profond.

 

Si on applique cette base, la transe devient une méditation, mais avec la torpeur en plus. D’ailleurs, il faudra être plus vigilant au niveau du mental car la torpeur est très entraînante. La véritable détente est là : le mental se détend, ne pouvant plus produire de tensions et de mouvements, du fait de la passivité de la conscience et le corps se détend alors bien plus facilement puisque sans mouvement mental, les battements de cœur, la respiration par exemple diminuent largement. La

méditation inclut donc la relaxation, mais la relaxation n’inclut pas la méditation vu qu’on peut se relaxer sans pour autant méditer.

 

Toutefois, j'aimerais apporter une précision sur la vacuité: c'est simplement le fait de laisser la conscience en vacances. Peu importe qu'il y ait des pensées, voire des rêveries (notamment en transe) autour. Du moment qu'on ne s'identifie pas à elles, il y a vacuité. Cependant, le mental se taisera de plus en plus, ce qui laissera place à une vacuité de plus en plus profonde.

 

Donc au final, c'est très simple ! Il n'y a qu'à se mettre à la pratique, pour voir tout cela ! ;)

 

 

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 09:43

Pour réaliser une bonne entrée en transe rapide, efficace et profonde, il y a plusieurs conditions à respecter et certaines barrières à dépasser. On ne peut pas rentrer correctement dans un état modifié de conscience dans n'importe quelles conditions tout en se remuant sur les difficultés qu'on rencontre...

 

Déjà, le plus évident, il ne faut pas avoir l'estomac trop lourd. Un ventre plein perturbe la concentration et en plus, nuit à la relaxation du corps vu que l'appareil digestif est en suractivité. Il ne s'agit pas de faire un jeun non plus, mais avant de faire une tentative de transe, si vous mangez  faîtes-le modérément et lentement, ça facilite beaucoup la digestion.

 

Les consommations toxiques telles que le tabac, l'alcool et la drogue sont à éviter aussi. La nicotine ne laisse pas le cerveau dans les meilleures conditions possibles, l'état d'ivresse n'est pas vraiment le meilleur tremplin pour les transes et les drogues influent fortemment sur la transe en cours vu qu'elles ont des effets psychédéliques sur la conscience (et donc la transe serait incontrôlé). Il est vrai que des chamans par exemple utilisent des drogues pour entrer dans des transes profondes, mais ils maîtrisent ces effets, je pense.

 

Porter des vêtements selon la température ambiante, sachant que la chaleur corporelle chute au bout d'un moment de la transe. Mais si il fait trop chaud ou trop froid, ce sera assez difficile d'entrer en transe. A éviter, à moins d'avoir un certain niveau de maîtrise de la transe.

 

Etre déjà reposé mentalement avant de commencer une tentative est une très bonne aide, même si elle n'est pas forcément primordiale. Savoir gérer ses émotions, se contrôler, ne pas être agité facilite grandement la relaxation. De c ette façon-là, les difficultés et les tensions en transe s'amoindrissent grandement.

 

Avoir une énergie harmonieuse et positive accélère la relaxation. Etre en paix avec soi-même va vers le sens de la relaxation car ainsi on se laisse porter par le courant de la transe et on ne crée pas de tension. Ceci permet alors de lâcher prise, un savoir-faire urgent quand on souhaite maîtriser la transe. Alors qu'au contraire, être en plein conflit intérieur ira à l'encontre de la relaxation et créera des tensions, ce qui ne facilitera pas du tout la tâche.

 

Le plus important: le niveau de fatigue. Il détermine la vitesse de la relaxation du corps. Plus il est fatigué, plus il s'endormira rapidement. Alors, pour entrer en transe rapidement et profondement, vaut mieux avoir un niveau de fatigue élevé. Mais ce sera difficile. De même que si on veut entrer en transe lentement et légèrement, vaut mieux avoir un niveau de fatigue faible, ce qui sera très aisé. Tout dépend de ce que l'on cherche dans la transe. L'idéal serait une fatigue modérée.

 

Le niveau de fatigue coincidera donc fortement avec le moment de la journée où la tentative se réalisera. Faut suivre son propre rythme et savoir ce qu'on veut vraiment faire en transe. Vaut mieux dans un premier temps, s'exercer à apprendre les bases de la transe avec un niveau de fatigue faible puis dans un deuxième temps, doser le niveau de fatigue, pour que la tentative soit de plus en plus efficace et rapide. Le moment où le niveau de fatigue est le plus élevé est donc le soir, quand on va se coucher. Maîtriser la transe au moment où on s'endort habituellement est un grand avantage, car c'est la période de la journée la plus disponible et donc à la portée de tous (mais la plus difficile).

 

En transe, si on est allongé sur le dos, on rencontre très souvent une difficulté commune: l'envie de se retourner et s'endormir normalement. C'est une véritable torture si on tente d'y résister, c'est comme une douleur au niveau du dos. Le corps n'a pas l'habitude de s'endormir sur le dos (peut-être pas pour d'autres), donc il s'y oppose. Ceci signale en fait que le niveau de fatigue est élevé et que la torpeur est très forte, donc aussi que l'entrée en transe peut être rapide et profonde. C'est alors un très bon tremplin pour une transe efficace, quand on sait dépasser cet obstacle. Au lieu d'y résister (ce qui le rend plus fort en fait), il faut ressentir pleinement ce signal de retournement, lui offrir la totale attention. Vous verrez que ça va s'atténuer. De même pour les chatouillements et les sensations de transes désagréables qui apparaissent au bout d'un moment: les ressentir pleinement permettra de les supprimer ou de pouvoir continuer à se concentrer en leur présence tout en faisant attention à ne pas créer de tensions.

 

Ne pas s'interroger non plus sur la durée de la transe "Ca fait combien de temps que j'essaye ?", car ceci décourage beaucoup. Du moment qu'on se laisse entraîner par la torpeur ou la fatigue (tout en maintenant sa focalisation douce), il n'y a pas de raison de se décourager, on est toujours dans la bonne voie.

 

Et ne pas oublier que pratique, discernement et persévérance sont les maîtres mots du progrés !

 

 

 

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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 17:51

Dans un rêve (non lucide), vous avez certainement tous remarqué que vous n’êtes pas vraiment conscient, croyant que ce que vous vivez (le rêve) est réel, ce qui est une illusion. Et vous vous réveillez en vous disant « P’tin, je m’suis fait avoir ! ».

 

Maintenant dans la vie de tous les jours, eh bien on pense qu’on est lucide et conscient, pas comme dans les rêves normaux parce qu’on sait ce que ce qu’on vit est réel… Justement, et si c’était cela l’illusion de base ? On est inconscient ici-bas aussi. Dans la vie courante, on est aussi bien embobiné par l’illusion de la réalité que dans le rêve. Il n’y a pas vraiment de prise de lucidité ici-bas non plus. On s’est juste crée l’illusion qu’on est lucide et conscient. Le flux incessant des pensées par lesquelles on est sans cesse absorbé à chaque instant en est la source.

Cette inconscience de base se répercute donc dans les rêves. Alors pas étonnant si on trouve des difficultés à réaliser des rêves lucides. Parce que si on n’est pas lucide ici-bas déjà, alors dans un rêve…

 

Observons comment un rêve lucide se produit. On rêve qu’on se dispute violemment avec notre conjoint par exemple.

On est entraîné dans la dispute, on ne s’arrête pas, on met toute notre énergie là dedans, on déverse tout ce qu’on a dans le cœur, on l’insulte etc. Puis là on aperçoit un éléphant rose volant dans le ciel… On comprend qu’il s’agit d’une anomalie. Entrée en lucidité : on se dit « Qu’est ce que je suis con !! Je suis en train de rêver ! ». On sait qu’on rêve : alors pourquoi continuer à se disputer avec notre conjoint puisqu’on sait que ce n’est qu’une illusion ça aussi, que ce n’est que notre imagination ?

 

On abandonne alors la dispute. C’est précisément ça qui est intéressant : on est conscient, alors on ne se dispute plus. On lâche prise. Bon après bien sûr, on peut choisir de se défouler sur notre conjoint juste pour faire mumuse dans le rêve lucide, mais ce n’est pas ça qui nous intéresse.

 

Bien sûr, dans la vie courante, si on se dispute avec notre conjoint, on ne va pas dire « Bon ça sert à rien de se disputer avec toi de toutes façon ce n’est qu’une illusion ! » parce qu’on est dans la « réalité ».  Parce qu’on considère que le conjoint dans le rêve lucide n’est qu’imaginaire (subjectif) et que le conjoint dans la vie est bien réel (objectif). Justement, et si c’était une erreur de différencier le rêve et la réalité ? Et si ce n’était qu’une seule et même chose ?

Dans ce qu’on appelle la réalité, tout nous semble objectif, extrêmement stable, cohérent, sans anomalies etc. Mais justement, on n’a pas la même perception dans le rêve ? Tout nous semble très stable et cohérent dans le rêve aussi, non ? L’inconscience dans le rêve est donc issue d’une perception illusoire de la conscience par rapport à la réalité et le rêve.

 

Je ne dis pas qu’il faut trouver un éléphant rose  volant dans le ciel pour être conscient ici-bas et se convaincre que le conjoint est, mais juste changer la façon de voir la réalité et le rêve. En disant cela, je ne dis pas non plus qu’il faut vivre dans le « rêve », sous prétexte qu’on sait que c’est aussi réel que ce qu’on nomme la « réalité ». Notre vie de base est ici-bas !

 

En somme, je pense que le rêve et la réalité physique sont juste deux types de réalité  et intrinsèquement reliés. La réalité physique reste objective tandis que le rêve reste  est une réalité subjective. Ils ont la même nature : ce sont des réalités avant tout. Des réalités parce que pour le rêveur lucide, ce qu’il vit lui semble aussi réel bien que ça ne peut être que son imagination. Mais notre conscience fonctionne de la même manière dans tous les cas, c’est pour cela qu’elles constituent des « réalités ».

 

Un article à venir sur le film Inception, incontournable pour les rêves lucides ! Et n'oubliez pas de tout voir par vous-mêmes ! ;)

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 22:52

Depuis un mois environ, je sens plein de changements internes. Et c'en est pas encore fini...  Déjà que le centrage quotidien (centrage énergétique + observation des pensées) est devenu un jeu d'enfant pour moi, je n'ai plus vraiment besoin de faire des efforts pour me centrer, à part dans les situations défavorables.

 

Ce qui est significatif surtout, c'est l'amplification des phénomènes énergétiques en moi. Les picotements, les fourmillements au niveau des membres ont quasimment triplé. Je sens des pressions plus ou moins fortes au niveau du 3ème oeil et en haut du crâne. Des sensations d'électricité globale dans tout le corps, comme si j'étais devenu un paratonerre. Des vibrations au niveau de la poitrine, et un peu partout dans le corps, sans exception. Des chaleurs dans mon corps, surtout au bas du dos. Une fois, la chaleur a monté jusqu'en haut du dos, mais pas complètement. Des sensations de fraîcheur parfois aussi. Et tout ça, quand je suis physiquement éveillé, même quand je suis actif.

 

Je suis aussi en train de me défaire totalement du conditionnement de la société. Mon mental est restreint, ma conscience a repris enfin son règne. Je me sens juste un peu au-dessus de mon mental. Toutefois, je continue à juguler mon mental quand il délire. La négativité ne m'atteint plus tellement, ma personnalité est bien renforcée. Je me sens beaucoup plus libre, plus léger. Le lâcher prise fait partie de chaque instant de ma vie. Et surtout, je me sens beaucoup plus ancré dans le présent, je peux même commencer à percevoir l'unité entre moi et le monde. L'intuition coule facilement en moi, me faisant agir consciemment dans les situations.

 

Sinon mes nuits sont devenus plus intéressants. Dans mes rêves, j'observe parfois naturellement mes pensées,ce qui facilite largement l'entrée de la lucidité. Je semble beaucoup plus sensible à la transe, parce que quand j'en fais, ça va plus vite qu'avant et surtout plus fort ! Certaines capacités en moi font surface ou alors se renforcent. Il peut m'arriver de percevoir des trucs en m'ancrant dans le présent, ou en fermant les yeux. J'accumule de plus en plus de rêves prémonitoires, c'est à dire des rêves qui sont reliés à ce qui va se passer le lendemain. Les synchronicités, je n'en parle même pas, il est impossible de sortir de chez moi sans que je puisse en vivre. On dirait que je me suis "aligné" avec la Vie.

 

Globalement, ce sont les changements que je sens. Mais c'est approximatif et non exhaustif, je ne vais pas entrer dans les détails. Je présente des symptômes "d'éveil", sans vouloir me vanter. Je ne vais pas dire que je vais atteindre le grand Eveil tant convoité mais simplement, je pense aller vers ce sens. Quelque chose monte clairement en moi et me transforme. Je pense qu'il s'agit de la Kundalini, cette énergie surpuissante dont vous avez surement entendu parlé qui réside au niveau du bas du dos qui monte le long de la colonne vertébrale jusqu'au coronal pour activer un par un vos chakra et qui vous "purifie". Et cet éclair de la Kundalini, je la sens venir. Moi qui n'y croyait pas vraiment parce que je ne crois qu'en ce que je vois, je vais subir la pire raclée de ma vie !!

 

Tout ça pour vous dire, que travailler sur soi, ça en vaut vraiment la peine !! Connais toi toi-même, et tu connaîtras l'univers des dieux.

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 18:27

Un centrage quotidien et permanent provoque l’éveil de la conscience. Il permet de nous dépasser nous-mêmes, de s’ouvrir à quelque chose de beaucoup plus vaste, au monde, de voir au-delà du mental, de percer ses limites,  de s’élever vers la perfection, d’améliorer notre santé, d’assurer un apport d’énergie constant, de se maîtriser, de réveiller certaines facultés latentes, d’acquérir une sagesse profonde etc. La voie royale vers la Liberté. Bref, que des effets évolutifs qui ne peuvent être que profitables à terme pour vous-mêmes et les autres. Qui pourrait sous estimer tout ces effets ? Comment peut-on passer à côté de tout cela ? Toute personne désireuse de percer les mystères de la vie, chercheuse de la Réalité devrait passer par là parce qu’elle devrait apprendre à voir au-delà des limites mentales que la société (et elle-même) lui a imposée ! Tout ce que le centrage demande, c’est un minimum d’efforts, de compréhension, du courage, de la détermination et surtout de la persévérance. Alors je vous propose le centrage que je réalise à chaque instant et à toute épreuve et dont j’approuve grandement l’efficacité. C’est peut être compliqué en théorie, mais c’est facile à appliquer, quand on a saisi le déclic bien sûr.

 

Théoriquement, le centrage est divisé en 2 parties : le centrage mental et le centrage énergétique. On pourrait dire qu’on peut appliquer seulement une partie et négliger l’autre, mais à force de pratique, on verra qu’il manque quelque chose à ce centrage, j’expliquerais pourquoi. Les 2 parties sont donc complémentaires en soi.

 

Je connaissais déjà ces 2 centrages indépendamment par l'intermédiaire des livres d'Eckhart Tolle pour le centrage énergétique et d'un site pour l'autre, mais j'ai pu mêler ces 2 parties grâce à un ami.

 

Le centrage mental : c’est l’observation pure et simple des pensées. Entraînez vous à prendre du recul par rapport à votre mental, placez vous en position d’observateur et observez les pensées en train de défiler dans votre esprit. Vous verrez qu’on ne maîtrise pas du tout les pensées, qu’on ne les choisit pas vraiment, qu’elles ne s’arrêtent jamais, et qu’on s’identifie constamment à elles. Attention, il ne s’agit pas de critiquer ou de juger le contenu de votre mental. Restez neutre, sinon un conflit intérieur se crée et peut mener vers la folie si on ne prend pas les choses en main. Si vous vous méprenez en train de juger ce que vous observez, alors observez à leur tour ces analyses, ces jugements. C’est assez efficace pour résoudre un conflit s’il y en a un. Il n’est donc absolument pas question de faire de votre mental un ennemi. Au contraire, il faut s’en faire un ami, un outil. Pour cela, accueillez-les, laissez les simplement couler, ainsi que les émotions. N’essayez pas vraiment de contrôler le mental, soyez juste en retrait par rapport à lui.

Donc il n’y a pas vraiment d’efforts à faire de ce côté, c’est très simple. Par contre, si vous n’arrivez vraiment pas à vous placer en position d’observateur, créez consciemment n’importe quelle pensée et observez la se former dans votre

esprit. Vous verrez que c’est plus facile d’observer le flux des pensées après.

 

Se centrer mentalement ne suffit pas. A la longue, on a beau être maître de soi-même, comprendre comment on fonctionne etc. mais on stagne, on reste quand même au niveau du mental et on ne s’élève pas vraiment au-dessus de lui. On ne ressent pas grand-chose, on paraît comme une loque aux yeux des autres. Faire seulement le centrage mental, c’est donc un peu déprimant et déprimant à force. Il manque clairement quelque chose.

Le centrage énergétique : c’est la focalisation douce et globale sur le corps énergétique. Apprenez à aiguiser votre conscience corporelle. Petit exo : sentez la main gauche, c'est-à-dire ses contours, sa matière, sa forme, sa taille, sans la visualiser.  Si vous obtenez des sensations énergétiques telles que des picotements, des vibrations etc. c’est bon signe, sinon ce n’est pas grave. L’essentiel c’est juste le ressenti.

 

Une fois que vous savez correctement sentir chaque zone de votre corps (ce qui ne devrait pas poser de difficultés particulière), apprenez à sentir votre corps physique de façon globale. Ainsi vous vous centrez énergétiquement. Au début, si vous avez du mal, commencez par sentir la main gauche, puis en maintenant la conscience sur la main gauche, sentez le bras gauche. Ensuite en maintenant la conscience sur la main gauche et le bras gauche, concentrez vous sur le buste etc. ainsi de suite, jusqu’à sentir le corps dans sa globalité. Ne soyez pas rigide, c'est-à-dire n’essayez pas de vérifier si vous sentez bien chaque orteil de vos pieds ! Vous ne devez pas être si précis que ça, juste avoir une conscience globale du corps, ce qui signifie qu’on ne doit pas s’occuper des détails. Je rappelle que l’attention doit être douce, et non violente au risque de se crisper physiquement. Trouvez simplement la sensation à laquelle vous pouvez facilement vous accrocher tout en étant actif extérieurement.

 

Si vous n’y arrivez vraiment pas, alors aidez vous de la respiration consciente. Tout en sentant l’air rentrer et sortir de vos poumons, focalisez vous alors sur l’ensemble du corps physique à partir de là, surtout lors de l’inspiration.

A la longue, habiter pleinement (comme l’explique Tolle) son corps à chaque instant permet apparemment un apport constant en énergie et principalement une ouverture vers… l’infini, l’illimité. En effet, on ressent ainsi « l’essence » de nous même, de chaque être qui nous entoure, et donc les émotions positives (la plénitude, l’amour, la joie, l’humour etc.) dans la foulée. En bref, des choses évolutives. Néanmoins, se centrer seulement énergétiquement a aussi ses inconvénients : on ne pourra pas s’y focaliser autant qu’on veut tout simplement parce qu’on est distrait la plupart du temps par ce mental tchateur. Il viendra souvent troubler cette ouverture et polluera en plus notre être par ses énergies (la négativité par ex).

 

Le centrage global : Il convient donc de combiner les 2 centrages pour ne former finalement qu’un centrage global: le centrage énergétique nous permet  de s’élever concrètement vers des choses beaucoup plus élevées que le mental, tandis que le centrage mental permet de juguler le mental qui fait tout pour empêcher cette « élévation » , et aide à faire le plein nettoyage en nous (et ça ne signifie pas l’ annihilation de la personnalité, bien au contraire elle devient bien meilleure !).

 

Maintenant que vous maîtrisez les 2 centrages séparément, associez-les. Observez vos pensées lorsque vous êtes focalisés sur le corps. Si vous n’arrivez pas à le faire à partir du centrage énergétique, alors créez une pensée consciemment et observez la en train de se former dans votre esprit, tout en ne pas lâchant l’attention (douce mais stable) sur le corps. Sinon lâchez prise.

 

La conscience devient un peu le pont entre le corps et le mental et son attention est donc divisée en 2 parties, et 3 parties si vous êtes occupés à faire quelque chose extérieurement en plus ! Mais l’attention sur les 2 centrages n’est pas fixe : le centrage énergétique peut très bien prendre 80% de l’attention alors que le centrage mental n’en prendra que 20%. Ca dépend des situations. Parfois, vous aurez besoin de vous concentrer majoritairement sur le centrage énergétique, sinon sur le centrage mental. Par exemple, dans une conversation de groupe, vaut mieux plus observer ses pensées (mais en gardant une petite attention sur le corps)parce que le mental part facilement en vrille. Ou alors lorsque vous parlez à quelqu’un qui dégage une énergie négative, vaut mieux plus se concentrer sur le corps énergétique (et observer les pensées un minimum). En fait, il y a un facteur déterminant qui permet de savoir s’il vaut mieux miser son attention sur un de ces 2 centrages : dans une situation quelconque, si vous vous sentez capable de vous ancrer énergétiquement, alors faîtes le à fond, sinon c’est qu’il vaut mieux plus observer son mental.

 

Je dirais que le strict minimum à faire c’est d’observer ses pensées car à court terme c’est ce qu’on sait faire le mieux quand les conditions physiques et le contexte extérieur sont trop encombrants ou défavorables. En plus, il est important de juguler la négativité ou le mental parce qu’au moins, on ne tombe pas dans l’inconscience. La prochaine fois que vous vivrez de telles situations (ou du moins similaires), il sera moins difficile pour vous de vous centrer sur le corps énergétique parce que vous avez su créer de l’espace en vous quand vous vous êtes observés la dernière fois.

Je pense qu’avec ce centrage, si vous commencez, vous devriez le faire à fond, jusqu’au bout sans s’arrêter. Parce qu’en faisant des « pauses », on se décourage et on abandonne facilement. Je ne pense pas qu’il y ait des demi-mesures possibles : soit vous faîtes tout, soit vous ne faîtes rien. Par contre au début, si vous avez par exemple du mal à maintenir le centrage global à chaque instant, vous pouvez  faire une journée (ou une demi journée peu importe) en appliquant seulement le centrage mental et faire une autre journée en appliquant seulement le centrage énergétique. Ca aidera surement votre esprit à adopter plus facilement le centrage global.  N’oubliez pas de suivre votre propre rythme aussi, et ne forcez rien.

 

Rassurez vous qu’à force de pratique, ça devient de plus en plus facile et naturel, quasiment un jeu d’enfant parce que vous aurez installé beaucoup plus d’espace en vous pour vous permettre de faire de moins en moins d’efforts (toujours aussi doux, cela dit).

 

Et c'est pas seulement une technique, c'est un art de vivre ! ;)

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  • : Mon blog traite sur la métaphysique, des états modifiés de conscience, j'y raconte mon expérience personnelle, avec mes réflexions, un peu comme un journal de bord.
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